Dans son village, Ralph Azham est considéré comme un bon à rien indiscipliné et insolent. Doté d’étranges pouvoirs (il voit les naissances et les morts), Ralph se met à dos tout le village très régulièrement. Pressenti, lorsqu’il était enfant, pour être l’Élu que tout le village attendait, Ralph Azham n’a pas été reconnu par l’oracle… Depuis, il traîne une réputation de paria, jusqu’au jour où il tient tête à La Horde, une poignée de soldats craints comme la peste par les villageois. Commence alors pour lui et pour Raoul, le petit garçon qu’il a pris sous son aile, une vie d’aventures et de dangers pour échapper à la vengeance de La Horde…
La mort au début du chemin
Après avoir mis en déroute la horde de Vom Syrus, Ralph fuit le village, flanqué de Raoul et de Claire. Arrivés à Astolia, où sont regroupés les Élus avant d’être présenté à l’oracle, ils réalisent que le Maître des lieux a une bien étrange conception de l’hospitalité… Une fois encore, le salut est dans la fuite, Ralph poursuit sa quête en compagnie d’un improbable magicien et d’un fylphe.
Le deuxième tome plein de surprises de la nouvelle saga de Lewis Trondheim, dont on retrouve la fantaisie débridée, l’humour décalé et le goût de l’aventure chevaleresque.
Noires sont les étoiles
Ralph, toujours accompagné par les magiciens Yassou et maître Migachi, a décidé de voler la couronne de Tanghor, dont le pouvoir pourrait rendre la mémoire à sa soeur. Il s’associe à trois voleurs rencontrés sur le bord de la route et se rend à Onophalae, où la couronne magique est conservée en haut d’un pic particulièrement bien protégé. Du moins pour le commun des mortels, car rien ne résiste aux méthodes non- conventionnelles de Ralph. De son côté, le père de Ralph, qui a survécu à l’effondrement du barrage, s’installe à Astolia, où il ouvre une boutique de gâteaux-surprises, dans l’espoir que son fils l’y rejoindra. Mais il n’est pas le seul à l’y attendre : nombreux sont ceux qui aimeraient toucher la prime promise pour sa capture !
Les aventures débridées de Ralph Azham et de ses compagnons se poursuivent sous la plume d’un Lewis Trondheim en grande forme.
SUR LA PISTE DU MARSUPILAMI
LES NOELS DE FRANQUIN
FRANQUIN:CHRONOLOGIE
LE GARAGE DE FRANQUIN
LE NID DES MARSUPILAMIS
LES IDEES NOIRES
La collection » V.0. » (Version Originale) a pour objectif de publier, à un format proche de celui des planches originales, les oeuvres maîtresses d’André Franquin. A ce format agrandi, des détails inattendus apparaissent pour faire encore mieux vibrer la planche. Tout en veillant à ce que la planche soit lisible, l’artiste aimait en effet offrir à ses lecteurs des détails savoureux pour la seconde ou la troisième lecture. A cette taille, le trait prend une nouvelle vigueur et les espaces blancs s’érigent en autant de respirations majestueuses. La magie du dessin franquinien vit une nouvelle vie.
Pour l’ensemble des titres de la collection » V.O. « , les planches originales seront rescannées. Ainsi, pour les « Idées Noires », une technologie de scannage avancée a été nécessaire pour capter toutes les subtilités du travail de miniaturiste qu’était alors André Franquin. En effet, à certains endroits, il convenait de garder la force des aplats noirs au risque de perdre certaines subtilités. A d’autres, la chasse aux détails risquait d’amoindrir la puissance des contrastes noir/blanc de ce chef d’oeuvre.
Pour cette première « intégrale » digne du génie d’André Franquin, l’éditeur a opté pour choix de matériaux haut de gamme. Un papier couleur couleur crème d’un grammage de 170 g a été choisi. Afin de résister aux affres du temps, et d’offrir à l’acheteur une qualité digne d’un livre d’art, la reliure est cousue fil de lin et le dos toilé rappelle les premiers albums de la mythique « Collection du Lombard ».
UN MONSTRE PAR SEMAINE
Cette histoire a commecé insidieusement. Les griffonages sur le carnet à côté du téléphone. Sur un carton de bock dans les réunions au bistro, lors des conversations sérieuses où on s’ennuie (plus rarement pendant les conversations où on rigole). Sur la nappe en papier du restaurant chinois, à côté de l’assiette, vidée, de poulet aux amandes. Et Franquin y a pris goût.
Je crois bien que c’est moi qui lui ai suggéré d’en faire une rubrique dans Spirou. Il a dit : « D’accord, Yvan, mais je me contente de dessiner, je ne me sens pas capable de créer toute une histoire pour chacun de mes gribouillages… » C’était mal se connaître… Franquin n’a pas pu empêcher son imagination de travailler ferme.
Extrait de la préface.
Avec cette collection, l’éditeur témoigne de sa volonté de rendre enfin accessibles certains chefs d’oeuvre du dessin qu’André Franquin a réalisé en dehors de la « logique album BD ». André Franquin, souvent avec son complice Yvan Delporte, aimait en effet sortir du cadre de la planche de bande dessinée et participer activement à la vie du beau Journal de Spirou. Les travaux de ce type ne sont donc connus que par les heureux possesseurs de l’intégrale du journal. Et encore, souvent, les dessins y ont été publiés à un petit format, mis en couleurs à la vitesse de l’éclair (les retro-plannings d’un journal sont un enfer) et imprimés comme le permettaient les techniques de l’époque.
Pour la collection « En direct de la rédaction », l’éditeur a décidé de tout reprendre à zéro : retrouver les originaux N/B et les indications couleurs d’origine du maître, remettre l’ensemble en couleurs avec subtilité, présenter les dessins à un plus grand format afin de leur rendre l’hommage qu’ils méritent et mettre en page ce matériel graphique avec les textes d’origine (souvent signés Delporte) de manière « classe » et respectueuse de l’esprit Franquin. Un présentation « à l’italienne » (livre plus large que haut) a été retenue, afin de faire sortir cette part du travail d’illustrateur de Franquin du carcan de l’album « BD » classique. Un papier d’un grammage de 150 g été utilisé. Afin de résister aux affres du temps et d’offrir à l’acheteur une qualité digne d’un livre d’art, la reliure est cousue fil de lin (alors que les albums de BD sont en général simplement « collé »).