Le bestiaire de Franquin T1

Franquin a toujours eu un intérêt particulier pour les animaux. Il racontait volontiers qu’il avait toujours vécu entouré d’animaux depuis sa plus tendre enfance. Comme Gaston, il a élevé des souris blanches et, comme Spirou, il a recueilli un écureuil qui vécut chez lui plusieurs années. Et un hérisson.
Quand il partait en vacances, il se retrouvait à la ferme chez sa tante Hortense où il cotoyait les chiens, les chats, les poules, les dindons, les cochons…
Il a, par la suite, bourré ses planches d’animaux, que ce soit dans Spirou (éléphants, gorilles, rhinocéros…), dans Gaston (mouettes, chats, souris, poissons rouges…) et allant même jusqu’à en créer des imaginaires.
 » C’est un trait de l’enfance d’adorer les animaux et de se plaire en leur compagnie, comme Gaston… « 


GASTON 1957-1958

Gaffe(s) à la rédaction : la vie de bureau dans « Gaston Lagaffe »
Gaston a beau ne pas travailler, il a un emploi à la rédaction du Journal  » Spirou « . Franquin en a profité pour mettre en scène les us et coutumes du secteur tertiaire. L’aveuglement de la bureaucratie, les contraintes économiques, la pression des délais, les objectifs de productivité, les contrats à décrocher, chacun y reconnaît, pour le meilleur et pour le pire, un peu de sa vie. Pourtant, tout était inventé, ou presque. Si seulement Gaston, Zorro du dodo au boulot, était réel…