A.D. Haine !

Paris au printemps. Dans leur immeuble délabré, Polka et Vénezzia ont un nouveau voisin de palier : Logan Phobe, qui travaille à Joinville-3, l’usine de traitement de déchets radioactifs. Logan Phobe a une petite fille, Léna, et un sérieux problème avec A.D.N., la secte écolo intégriste qui sème la panique dans le petit club très chic des grands pollueurs.

Le problème de Logan Phobe, c’est qu’il est censé pirater l’ordinateur central de Joinville-3 pour produire le Syndrome d’Hadès, l’accident nucléaire majeur dont les effets se feraient encore sentir dans 25 000 ans, à quelques siècles près. Si Logan Phobe n’obéit pas, la secte supprimera sa fille comme elle a déjà supprimé sa femme.

Dans le décor crade d’un Paris envahi par le régul – coktail de chaleur et de pollution qui transforme la ville en marmite -, un formidable polar futuriste (situé vers 2038) qui, sous prétexte de nous distraire, ne cesse de soulever avec rigueur et efficacité des problèmes déjà brûlants en cette fin de millénaire.


La Vie et moi

Pico Bogue est le fils aîné d’une famille tout ce qu’il y a de plus normal, c’est-à-dire unique, extraordinaire et parfois complètement folle ! Avec sa petite soeur Ana Ana, Pico évolue dans la vie avec autant de certitudes que d’interrogations, ce qui vaut à ses parents et grands-parents des crises de toutes sortes : crises de rire, crises de désespoir, crises d’amour toujours !


Situations critiques

Pico Bogue est un petit garçon à la langue bien pendue, qui s’intéresse déjà à tout, et pose à ses parents toutes les questions qui lui viennent à l’esprit, surtout celles sur le sens de la vie. Son impertinence n’a d’égale que sa tendresse, et son sens de la contradiction n’est surpassé que par son inépuisable curiosité. Des traits de caractère qui provoquent parfois des crises de nerfs ou d’épuisement chez ses parents, et une immense joie chez ses lecteurs !


Passage obligé

Le jeune Voltaire et sa cousine, Cerise, déménagent à la campagne et découvrent alors leur nouvel environnement. Un endroit charmant et champêtre qui cache aussi un passage secret: une entrée qui mène au pays des Zanimos, un pays dans lequel les animaux parlent et vivent comme les hommes!
Après avoir découvert ce passage, Voltaire et Cerise comprennent que ce monde est interdit aux Zumins et qu’ils en sont donc prisonniers! Un garde champêtre farfelu mais inoffensif, Petitmardi, va cependant les aider à retourner dans leur monde, non sans mal, surtout qu’une souris est tombée amoureuse de Voltaire!


Les Grands Espaces

Catherine Meurisse a grandi à la campagne, entourée de pierres, d’arbres, et avec un chantier sous les yeux : celui de la ferme que ses parents rénovent, afin d’y habiter en famille. Une grande et vieille maison qui se transforme, des arbres à planter, un jardin à imaginer, la nature à observer : ainsi naît le goût de la création et germent les prémices d’un futur métier : dessinatrice. Avec humour et tendresse, l’auteure raconte le paradis de l’enfance, que la nature, l’art et la littérature, ses alliés de toujours, peuvent aider à conserver autant qu’à dépasser. Les Grands Espaces raconte le lieu d’une enfance et l’imaginaire qui s’y déploie, en toute liberté.


Épisode 3

3e tome de Mermaid Project, une série dans laquelle Leo, Corine Jamar et Fred Simon imaginent un futur proche bouleversé par des manipulations génétiques, des changements climatiques, politiques, économiques… une fiction, bien sûr !

Pennac, femme flic parisienne, a découvert les agissements inquiétants de la société Algapower pour laquelle travaille son frère. Cette société manipule le génome humain et le mélange à celui de dauphins afin de développer une nouvelle race qui sera utilisée dans un but purement économique… L’un de ces cobayes, le dauphin Delph, a sacrifié sa vie pour aider Pennac. De Paris à Rio de Janeiro en passant par New York et le Canada, Pennac va mener une enquête aux tenants et aboutissants effrayants !

Voici le troisième volet de Mermaid Project, un fantastique polar d’anticipation sur fond de recherches génétiques !


Les Larmes du désert

June Leny, jeune diplômé ambitieux est nommé chargé d’affaires terrien sur Mayam, dernière planète de la galaxie où les dieux et les religions sont innombrables.

Alors qu’il ne cherche qu’à faire fortune, le plus vite possible et sans trop de scrupules, il dérange certains membres du Cartel du Fleuve Stellaire sur la piste d’un trésor inestimable. Subtil cocktail de grande aventure flamboyante et de science-fiction épique qui confirme le talent de Stephen Desberg, scénariste du Scorpion ou d’IR$, Mayam est une superbe série ou explose le talent d’un nouveau dessinateur, Daniel Koller.

Sur une planète isolée et mal connue, Mayam permet à Stephen Desberg de réinventer la grande aventure, celle qui imprègne Blueberry ou Indiana Jones. Le héros, June Leny, est un aventurier, sans trop de morale ni de scrupules, mais aussi un homme comme nous qui se fait parfois mener par le bout du nez. Dans ce deuxième album, après que June ait échappé à une tentative de meurtre par des scorpions géants, il doit prendre un bateau peuplé de truands et d’aventuriers peu recommandables vers le territoire interdit où les Eyams furent massacrés.

Autant de scènes de bravoure qui permettent à Daniel Koller de mettre en valeur sa science du découpage et son incroyable talent qui en font déjà, pour son deuxième album chez Dargaud, l’une des valeurs sûres du dessin réaliste.


La Mémémoire

Le jeune Philémon vit à la campagne et passe son temps à rêver en compagnie de son âne Anatole. Au cours d’une promenade, il rencontre Barthélémy le puisatier qui est à la recherche de son paradis perdu : la lettre A du mot Atlantique. Grâce au vieux Félicien qui sait comment se rendre là-bas, ils partent régulièrement pour ce monde parallèle. Malheureusement les manoeuvres sont parfois approximatives et ils se retrouvent dans d’autres lettres peuplées de curieux personnages.

Cet univers farfelu et merveilleux est imaginé par Fred pour PILOTE en 1965. Son trait imaginatif et nouveau, ses mises en page particulières, ses planches grouillantes de détails insolites, de clins d’oeil, de malices et de trouvailles graphiques ne laissent pas indifférent.


La Délégation terrienne

Bienvenue sur Tyr Mayam !

Ses couleurs, ses odeurs, ses prostituées sacrées et ses drogues variées. Ses divinités, aussi : ici, on dénombre quelque dix mille dieux et un incroyable mélange de cultes en tout genre. Bref, on ne s’ennuie pas. On peut même s’enrichir – c’est d’ailleurs la seule motivation de June Lenny, jeune chargé de mission auprès de l’ambassadeur terrien.

Mais June va se trouver confronté à un certain Cartel du Fleuve Stellaire. Des gens encore plus profiteurs que lui. Ils vont le rendre de très, très mauvaise humeur… Quand il découvre Mayam, le lecteur se dit qu’il aimerait bien être à la place de June Lenny – au moins dans les premières pages, en tout cas. Il flotte un air d’exotisme, un parfum d’aventure et un frisson d’érotisme qui donnent envie de partir explorer cette drôle de planète. Et pas mal d’humour, aussi, avec toutes ces sectes de gentils allumés passant leur temps à prédire la fin du monde.

Le trait sensuel et précis de Koller rappelle par moments celui d’un certain Giraud/Moebius. Quant au scénario, il reflète toute la diversité de la palette de Desberg : un vrai sens de la narration, un goût prononcé de l’ailleurs et un humour tout en subtilité. Bon voyage !

Stephen Desberg est un scénariste qui sait tout faire. Reprendre un classique (Tif et Tondu), écrire pour la jeunesse (Billy the cat), emmener ses lecteurs explorer l’Afrique (Jimmy Tousseul), aborder des thématiques plus adultes (La 27e lettre), donner dans l’humour absurde (La Vache) ou se réapproprier la bande dessinée de genre, qu’il s’agisse du western (L’Etoile du désert, avec Marini) ou du roman de capes et d’épées (Le Scorpion, avec le même). Et encore, on ne cite pas l’intégralité de ses séries et de ses albums, par manque de place.

Cette fois, il s’associe à un dessinateur Suisse né en 1963, Daniel Koller. Un vrai talent, lui aussi. Publié d’abord dans les pages du magazine (A suivre), il signe ici son deuxième album après avoir dessiné Les tribulations de Luc Lafontaine. Sens du mouvement, finesse du trait et une  » patte  » incroyable pour camper un décor : un dessinateur à… suivre !


Une faim de renard !

Sorti des griffes du bébé garou, Walter le loup pense pouvoir couler des jours tranquilles dans la forêt, confortablement installée chez lui. C’est là qu’il se mitonne des plats dont les odeurs viennent chatouiller les narines d’un renard qui a une faim de… loup ! Bien décidé à profiter des talents culinaires de son compère, le renard utilise toute sa ruse pour lui soustraire ces plats appétissants, mais le plus malin n’est pas forcément celui qu’on imagine ! Pour l’été, un deuxième volune de Walter le loup, personnage animé par Munuera, véritable virtuose du dessin d’humour.