Où le regard ne porte pas… tome 2

Emouvant, attachant, tragique, humain, triste, drôle… Une chose est sûre : Où le regarde ne porte pas T. 1 a fait partager un grand moment d’émotion à tous ses lecteurs. « Je suis morte ». C’est en ces termes que débute le deuxième – et dernier – volume de cette histoire passionnante. Ces mots sont prononcés par Lisa, ou du moins par celle qui semble être Lisa…

Des années après leur séparation, devenus adultes, Lisa, William, Paolo et Nino se retrouvent enfin, à Istanbul où réside Lisa. Celle-ci leur apprend qu’elle vient de perdre l’enfant qu’elle attendait et que son compagnon, Thomas, l’a quittée précipitamment.

Pour William, Paolo et Nino, la surprise est totale et les souvenirs reviennent vite à la surface… Lisa leur demande de l’accompagner au Costa Rica où se trouverait Thomas.

C’est aussi là que la réponse à leurs étranges visions se trouve… Une magnifique histoire au dénouement inattendu dans lequel on découvrira aussi l’explication du titre…

Ma-gni-fi-que. L’un des gros coups de coeur de ce début d’année !


Tebori – tome 3

Ancien membre d’un gang japonais, Yoshi est placé chez un maître tatoueur qui lui apprend le métier. Mais, alors qu’il pensait ainsi échapper à la violence, il se trouve au contact de dangereux yakuza qui fréquentent le salon. Quant à la jeune femme si séduisante qu’il vient de rencontrer, elle porte, tatouée dans le dos, une créature ailée. Or ce motif, Yoshi le connaît : il l’avait imaginé pour le compte d’un chef yakuza… Quels sont les liens entre le milieu et cette femme ? Quelle est la signification de tout cela ? De fil en aiguille, Yoshi découvre l’existence d’une menace bien plus sérieuse qu’il ne l’imaginait… La conclusion de cette formidable trilogie qui, comme le souligne BDgest, nous offre « une narration maîtrisée et habile dans un écrin toujours plus beau » !


Le Poison rouge

Edith Hardy, fondatrice de l’agence de détectives éponyme, va devoir franchir le rideau de fer pour retrouver un jeune scientifique disparu avec la formule d’un nouvel antibiotique.

Fin du premier cycle d’une série d’espionnage délicieuse dans un Paris d’après-guerre où les Américains sont encore des sauveurs, où les intellectuels peuvent s’afficher communistes et où l’on cache un portrait de Staline dans un couvent du XIIe arrondissement.

« Le tandem Goetzinger Christin s’est reformé donnant toute sa fragrance à ce véritable roman dessiné ». Le Monde

« Cet album fonctionne comme une météorite post-moderne ». Libération

« Une série en passe de devenir une référence comme Nestor Burma ». Le Figaro Magazine

La presse est unanime pour saluer la reconstitution de l’un des plus prestigieux tandems de la Bande Dessinée. Croisement délectable entre Maigret et John Le Carré, la série Agence Hardy nous replonge dans une France d’après-guerre et une atmosphère de Guerre Froide qui paraît si lointaine et en même temps si proche.

L’album Le Poison Rouge qui permet à Annie Goetzinger de dessiner la Place Rouge et le Goum clôture le premier cycle des aventures d’Edith Hardy.


La Trace pâle

Paris, milieu des années cinquante. On y boit encore du lait bien épais à 100% de matières grasses venu tout chaud de vaches nourries au bon fourrage fauché sur les pelouses du Bois de Vincennes. La première DS fait son apparition dans les rues et, des fenêtres, s’échappent parfois les accents d’une radio au ton nouveau qui pourrait très vite casser la baraque, Europe n°1.

En pleine guerre froide,  » Impérialistes  » et  » Rouges  » s’affrontent. Leur lutte dans l’ombre est féroce. Car la science fait des bonds de géant après le terrible conflit 39-45. Ainsi les antiseptiques cèdent-ils la place à une nouvelle race de produits, les antibiotiques, promis, semble-t-il, à un brillant avenir !

Edith Hardy, veuve d’un agent de change gaulliste, se retrouve plongée jusqu’au cou – qu’elle a très joli, comme tout le reste d’ailleurs – dans ce panier de crabes. Car Edith, pour survivre, a ouvert l’Agence Hardy,  » Personnes disparues, enquêtes, généalogie, etc. « . Son premier job (un de ces nouveaux mots qui, comme OK et autres be-bop font fureur) consiste à retrouver les travaux d’un chimiste travaillant sur un bien mystérieux parfum. Au cours de son enquête, Edith rencontre une femme surprenante, la Baronne rouge, connue pour lire l’Huma en dégustant une flûte de champagne. Elle affrontera également Mornic, résistant comme son mari, mais du côté des  » camarades « , pas des  » Compagnons « …

Aujourd’hui, Edith accepte de travailler pour les Américains. Il faut retrouver le chimiste Antoine Dubreuil dont les véritables travaux concernent un antibiotique révolutionnaire, la rubidomycine. Antoine qui est aux mains de la baronne et d’agents chargés de le convoyer en URSS.

Tout ce petit monde se retrouve dans la propriété familiale de la baronne au fin fond des Ardennes. Edith y rencontre quelques-uns des plus célèbres chantres du paradis soviétique. Heureusement, un agent américain – pas mal du tout de sa personne, d’ailleurs – veille sur elle. Tout finira par une fusillade générale dans les rues de Paris. Car les services secrets français se sont aussi invités à la danse…

Avec l’Agence Hardy Annie Goetzinger et Pierre Christin nous offrent une plongée nostalgique, émouvante et cocasse dans le XIIe arrondissement de leur jeunesse. Ils reviennent d’un voyage de repérages à Moscou où se déroulera le troisième épisode.


Pour solde de tout compte

Après que son opération chirurgicale a réussi et qu’il a piégé les responsables de sa chute, dont l’énigmatique Saint-Hubert, Dantès commence à comprendre que la partie sera plus difficile que prévue.


Les Déracinés

2084, les pires scénarios prédisant la funeste destinée de la Terre se sont réalisés. La Fédération des Intelligences Mammifères décide d’engager une intervention sur cette planète en voie d’extinction. Swänn, jeune extraterrestre droit et ouvert, se porte volontaire. Originaire d’une planète apparaissant comme une version réussie de notre monde, il souhaite contribuer à pacifier la Terre et empêcher son anéantissement. Sa rencontre avec Liz, au Texas, marque le début du choc des deux mondes…


Après l’homme…

Après le Grand Effondrement, seuls quelques enfants et ados tentent de survivre dans la mégalopole. Traqués par des robots tueurs chargés d’éradiquer toute trace de vie, même végétale, ils se sont réfugiés dans les sous-sols et égouts, et ne remontent à la surface que pour chercher de quoi subsister. Un beau jour, Yann, l’un de ces enfants, à l’écart de son groupe, tombe nez à nez avec un robot de type inconnu. Se produit alors un événement qui pourrait changer la face de ce monde en perdition : le robot ne tue pas Yann, pourtant à sa merci ; sur la structure de ce robot, les initiales S.A.M…


L’Imparfait du futur

Jules, gentil ado sans problèmes (excepté un petit frère qui veut lui trucider son cochon d’Inde), est sélectionné par l’Agence Spatiale Mondiale pour faire partie de la première expédition vers Alpha du Centaure. Le voyage va durer huit semaines pour eux, et huit ans en temps terrestre-à cause de la relativité…

Le voilà donc embarqué avec son cochon d’Inde (clandestin) et les membres de la glorieuse équipe : deux farfelus qui collectionnent sept prix Nobel ; une petite copine de chambre assez énervée au début mais ca s’arrange ; un commandant de vaisseau qui, entre une cuite et une déprime, foire ses atterrissages et met en péril la paix galaxique ; et une jolie exobiologiste qui étudiera la vie extraterrestre dés qu’ils l’auront trouvée…

Et en effet, ils la trouvent. D’abord sous forme de bestioles – des boules vertes qui sautent partout en hurlant  » toooooiiiinn  » – avec lesquelles le cochon d’Inde va se reproduire comme un lapin. Puis sous forme de créatures charmantes et décontractées qui ont atteint un niveau de civilisation trés pointu sans en faire un plat.

On appréciait déjà Bravo dans Aleksis Strogonov, mais cette série de SF loufoque lui va comme un gant. L’aventure rebondit bien et tout est drôle : les personnages, le langage et le dessin – une ligne claire pas trop claire (sans le coté  » bidon  » qu’elle prend parfois), avec un petit air Pim, Pam, Poum et Pieds Nickelés tout à fait pimpant.

Prépubliée dans Okapi, cette nouvelle série s’adresse en principe aux jeunes, mais les moins jeunes auraient tout intérêt à s’y plonger.


Ave Tenebrae

Nous avions laissé Wismerhill en fâcheuse posture, le tronc séparé des jambes par le dernier coup d’épée d’un l’Empereur Hagendorf déjà moribond. Mais, pour le fils spirituel de Haazel Thorn, il ne s’agit que d’un léger contretemps. Un sortilège de résurrection plus tard, le voici prêt à accomplir l’ultime outrage pour le compte du noir seigneur : la destruction des tables de la loi.

Devant un tel acte, l’Archange choisit de quitter cette terre, emmenant ses fidèles avec lui, laissant toute latitude à Wismerhill pour rebâtir l’Empire à sa guise. Ce onzième tome est plus que jamais la démonstration du talent de Froideval.

Le dénouement de la guerre est l’occasion d’une remise à plat de la série pour mieux rebondir. Le scénariste prend le temps de conclure quelques affaires en suspens et de redéfinir son héros, lequel se révèle un parfait  » despote éclairé  » pour son peuple – après avoir atteint l’apogée de sa folie destructrice.

Pontet n’est pas en reste : son talent pour les doubles pages restitue à merveille la dimension  » historique  » des évènements. De plus, les deux compères nous ont ménagé une conclusion foisonnante de pistes qui laissent présager d’un douzième tome particulièrement intense.

Né en 1958, Froideval s’oriente assez tôt vers les jeux de réflexion pour adultes, les wargames et, surtout, les jeux de rôle. Il fonde le magazine Casus Belli, qu’il dirige jusqu’à son départ pour les Etats-Unis en 1982. Revenu en France, il fait ses débuts dans la B.D. en 1988 au sein de Pilote. En 1989, il crée Les Chroniques de la Lune Noire avec Olivier Ledroit, qui connaîtra le succès que l’on sait. Depuis, il publie chez Dargaud (Chroniques de la Lune Noire, Fatum…),chez Glénat (666, Succubus…), et chez Soleil (Mens Magna).

Pontet est né en 1971 à Marseille. Grand lecteur des comics américains et de Tolkien, il décide de tenter sa chance dans la bande dessinée après une scolarité assez chaotique. À 22 ans, il envoie des dessins à Froideval qui, séduit, l’invite à prendre la suite de Ledroit sur Les Chroniques de la Lune Noire. Pontet est également le dessinateur de Succubus, chez Glénat, et Meledictis chez Clair de Lune.


Dixie Road – tome 4

La famille Jones est coincée à Silver Creek. Menacé par une intoxication alimentaire meurtrière, rationné et assiégé par les milices patronales prêtes à donner l’assaut, le camp est sur le point d’imploser. Tout comme la famille de Dixie…La violence éclate et les passions s’éxacerbent dans ce magnifique album qui clôt le premier cycle de Dixie Road.