Épisode 1

Mermaid Project est une série imaginée par Leo, Corine Jamar et Fred Simon qui, on le découvre dans ce 1er tome, s’inscrit dans un futur pas si lointain, dans un monde qui a subi de profonds bouleversements climatiques et économiques…

Le 1er épisode de Mermaid Project, nous entraîne sur les pas de l’inspecteur Romane Pennac. Celle-ci se voit confier des enquêtes sans intérêt jusqu’au jour où un couple vient la voir pour lui parler du décès de leur fille dont le corps a, en outre, disparu. La jeune fille travaillait à New York pour la société Algapower, une entreprise spécialisée dans la production de méthane (un substitut au pétrole, devenu rare) qui procède à des manipulations génétiques sur des algues afin d’en tirer de l’énergie. Romane, dont le frère travaille pour Algapower, réussit à convaincre son chef d’aller enquêter à New York. Sur place, elle découvre que les activités de la société ne se limitent pas à la production énergétique et que leurs expériences vont bien plus loin que l’imaginable…

Ce premier volet de Mermaid Project annonce un grand polar d’anticipation et une bande dessinée qui donne à réfléchir !


Le Bateau assassiné

Yann Calec est un officier de la marine, considéré comme forte tête, à qui un armateur véreux offre le commandement du Belle-Hélène. Mais ce cadeau se révélera vite empoisonné, le paquebot étant condamné par avance pour une sombre histoire d’assurance. la secrétaire de l’armateur, devenue la petite amie de Calec, n’aura guère le temps de le prévenir du danger qu’il encourt. Le second du Belle-Hélène, un certain René Floss, est à l’affût, prêt à éliminer les témoins gênants…


Black Op – tome 2

Qui a manipulé les élections présidentielles américaines ? Un ancien de la CIA, Floyd Whitman, décide de mener l’enquête. Il va retrouver de vieilles connaissances sur sa route. Des hommes qui lui rappellent sa jeunesse, dans les années 60. Des Russes avec lesquels il avait mis sur pied une opération secrète ambitieuse : relancer la mafia russe et l’inciter à combattre de l’intérieur le système communiste. Aujourd’hui, près de quarante ans après, la Maison blanche a décidé de liquider tous les cadres de cette mafia installés aux Etats-Unis…

Dans la lignée des romans à la Robert Ludlum ou à la Tom Clancy, Stephen Desberg a concocté un scénario digne des meilleurs thrillers. En naviguant sans cesse entre les années 60 et aujourd’hui, il remonte les fils d’une collaboration secrète entre agents de la CIA et cadres de la mafia russe du temps de l’époque communiste.

Construite avec la précision d’une pièce d’horlogerie, son intrigue tient le lecteur en haleine du début à la fin. Et à travers le destin d’un ancien agent de la CIA qui refait soudain surface, il fait défiler quarante ans de relations inavouables entre les services secrets américains et la mafia russe. Palpitant !


Où le regard ne porte pas… tome 1

1906, Barellito. Une famille venue de Londres emménage au bord de la mer, dans un petit village d’Italie. Le père veut se consacrer à la pêche. Le fils, William, se réjouit déjà à l’idée de courir en pleine nature, loin de la grisaille londonienne. Et puis, il y a Lisa, la petite voisine aux cheveux noirs qui l’a si gentiment accueilli… Mais les habitants de Barellito ne cachent pas leur hostilité aux nouveaux arrivants. Ils n’apprécient pas que des  » étrangers  » s’installent chez eux. Quant à Lisa, elle semble douée d’étranges pouvoirs…

Au premier regard, le cadre enchanteur de Barellito semble destiné à préserver ses habitants du malheur. La mer, le ciel bleu, le soleil, la nature… Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Derrière ce décor de carte postale, la vie peut prendre les couleurs sombres du drame et de la haine…

Le récit traduit à merveille le mouvement de balancier qui anime les personnages, ballottés entre leurs aspirations au bonheur et le climat tendu auxquels ils sont vite confrontés. Et le trait d’Olivier Pont, tout en rondeurs joyeuses, est rehaussé par les couleurs parfaites de Chagnaud, qui traduisent avec sensibilité et finesse l’éclatante lumière de la Méditerranée.

Tout petits, déjà, ces deux-là passaient leur temps à gribouiller dans les marges de leurs cahiers – et même carrément sur les pages. Il ne faut donc pas s’étonner de les retrouver 25 ans plus tard (ils sont tous les deux nés en 1969) en train de faire de la bande dessinée… Olivier Pont et Georges Abolin se sont rencontrés dans le sud (forcément !), à Saint Laurent du Var.

Après s’être essayé à des BD au feutre, ils passent la vitesse supérieure : les voilà qui montent à Paris, le bac en poche et des projets plein la tête. Après des études aux Gobelins, ils tentent leur chance à Londres dans l’animation. Le concours BD organisé par la Fnac et remporté par Olivier va leur permettre d’entrer en contact avec le monde merveilleux des éditeurs de bande dessinée. Ils créent les séries Total maîtrise et Le capitaine Kucek. Aujourd’hui, avec ce diptyque, il sera difficile de les déloger du monde de la BD !


Wyoming Doll

Une caravane avance dans la prairie : une famille irlandaise, une famille italienne et un jeune homme nommé Llogan Juball Junior tentent de rejoindre une colonne partant vers le Dakota, le Wyoming ou peut-être l’Oregon. En tout cas vers l’ouest et vers l’espoir. mais les deux familles sont massacrées par les Crows. Sauf Pépé Giuseppe, qui en ressort scalpé mais vivant, et les deux petites filles, Sharon et Lucia, qui ont disparu. Et Llogan Juball Junior jure à pépé Giuseppe de retrouver les petites filles. Non loin de là, dans un campement de sioux, Salmon Leap veut épouser Foggy Dew, mais le père de Foggy Dew ne veut pas. Désespéré Salmon Leap brûle son tipi et s’en va. Ce qu’il veut, c’est semer la terreur, devenir une légende, attaquer le fort et mourir, beau et fier comme un soleil. Mais son chemin va croiser celui de Llogan Juball Junior, et grâce à la petite Sharon, une belle amitié va naître, simple et indestructible. pour le reste, rien n’est simple. car si les sioux sont les amis des blancs, les Crows ne le sont pas et les Pawnees sont les ennemis jurés des Sioux. Quant aux blancs, soldats ou ivrognes, ils ne voient là-dedans qu’un tas d’Indiens – une vermine à exterminer. Dans un décor hostile où chacun lutte pour sa peau – et où la seule chose qu’on puisse espérer, c’est de trouver à boire, à manger et un lieu pour dormir -, une aventure violente et pathétique, mise en scène par Franz avec un solide sens romanesque et une belle maîtrise (cinémato)graphique.


Shingouzlooz Inc

À la suite d’une malencontreuse partie de cartes, les shingouz perdent la propriété de leur société, La Shingouzlouz.Inc. Or il se trouve que cette société, à cause d’une approximation dans l’interprétation des lois intergalactiques, est détentrice de la Terre ! Valérian – par ailleurs très préoccupé par sa future retraite d’agent spatio-temporel – et Laureline doivent rattraper cette bourde et convaincre le nouveau propriétaire, un certain Sha-Oo, « l’Assoifeur de monde », de la restituer à Galaxity.
Avec cet album, le scénariste des Vieux Fourneaux et le dessinateur de Long John Silver proposent une science-fiction jubilatoire et décalée, telle qu’on peut la trouver dans Les Héros de l’équinoxe ou Bienvenue sur Aflolol. Un régal !


… Californie

Années 1960, Etats-Unis. Traqués par le FBI et le KGB, Alex – qui détient une liste explosive contenant les noms d’agents infiltrés – et son fils Rob empruntent la mythique route 66 afin de rejoindre l’énigmatique Sacha, leur contact basé sur la côte Ouest, en Californie. Mais Sacha n’est pas celui que l’on croit et le « clown », qui est en fait un tueur à la solde du KGB, a la ferme intention d’empêcher cette rencontre… Ce véritable road-movie sur fond d’espionnage et de guerre froide s’achève avec cet épisode qui offre aux lecteurs une révélation de taille !


Oklahoma / Texas

Quatre années se sont écoulées depuis le précédent épisode. Rob a fui après avoir vu son père se faire abattre par le « clown », ce tueur implacable. Réfugié à Oklahoma City, Rob est étudiant et tente de se faire oublier mais le passé ressurgit vite : il « hérite » de la fameuse liste 66 sur laquelle apparaissent des noms d’espions soviétiques. A son tour, il devient une cible… Un récit d’espionnage et d’aventure passionnant qui met en exergue les années 60 aux Etats-Unis dans un contexte politique de guerre froide.


L’Épée du conquistador

Le premier homme blanc qui rencontra les Indiens était un noir.

Au XVIe siècle, un jeune prêtre espagnol est envoyé par le pape vers le Nouveau Monde afin d’évangéliser les Indiens. Il part de Mexico, accompagné d’un esclave noir affranchi et d’une princesse Aztèque, et doit se rendre en territoire apache. À leurs trousses, une bande sanguinaire bien décidée à arrêter la princesse qui, elle, tente d’échapper à un mariage forcé avec une brute cruelle. Une aventure somptueuse dans des décors magnifiques.


Ghorghor Bey

Dans « Les Chroniques de la Lune Noire », son créateur le décrivait ainsi : « Terrifiant, demi-ogre à la force titanesque, Ghorghor Bey semait la destruction à la tête de sa horde de pillards assoiffés de sang. La vision de son énorme monture venue des temps oubliés suffisait à glacer d’effroi les chevaliers les plus hardis. Derrière lui, il ne laissait que cendres et cadavres. » Bref, une belle bête. Une belle bête qui chevauche, festoie et massacre dans la plus belle, la plus ambitieuse, la plus farfelue des séries d’héroïc fantasy à la française : « Les Chroniques de la Lune Noire ». Dessinée par Ledroit le temps de cinq albums, repris depuis par Pontet puis par Angleraud, elles content les aventures d’une poignées d’aventuriers qui deviendront chefs de guerre, tous manipulés qui par un empereur dont la noirceur vaut bien celle de son collègue de « La Guerre des étoiles », qui par quelques démons particulièrement vicieux. « Les Arcanes de la Lune Noire » est une série parallèle dans laquelle Froideval et Ledroit, qui revient ainsi à ses amours passés, racontent la jeunesse des principaux héros de la Lune noire. Et commencent évidemment par Ghorghor himself. Apprenez donc, bonnes gens, que le futur fléau fut le fruit d’un viol. Celui de la douce, blonde et gironde Éléonore, victime d’un terrible ogre pillard (les pires). Et qu’il fut soumis aux brimades de ses petits copains dès son plus jeune âge. Ce qui, n’importe quel avocat d’assises vous le plaidera en deux coups les gros, explique évidemment tous ses débordements futurs. Comme d’habitude, Froideval manie l’outrance, l’humour potache, la violence rigolarde et la démesure avec un art du 99e degré à se taper les fesses par terre.