Les Folies Bergère

La guerre 14-18. Les tranchées. Des soldats sont confrontés à la souffrance et à la mort. Considérés comme de la chair à canon par leurs chefs, ils tentent de survivre.

La guerre 14-18. Pour défier la mort, les soldats appellent leur compagnie « Les Folies Bergère » et se donnent à chacun un surnom. Dans les tranchées, ils se serrent les coudes. Plaisantent. Dessinent. Gardent espoir. Et se battent. Meurent dans d’atroces souffrances. Se suicident ou perdent la raison. L’un d’eux est condamné au peloton d’exécution et… en réchappe. C’est un miracle. Jusqu’à ce qu’on lui amène sa fillette égarée sur les terres de personne. Le propos est désespéré et les personnages sont tragiques, attachants. Les dialogues vont à l’os et le dessin, réaliste, est très éloquent.


Rapaces – tome 1

…car leur règne s’achève…

Effectivement …

Ils avaient le pouvoir, ils dominaient la ville, le monde.

L’ordre régnait… leur ordre.

Et puis, ils sont arrivés… Le frère, la soeur. Les rapaces. De cuir vêtus. Glissant dans la nuit, semant le désordre. Unis jusqu’au sang. Au pouvoir ancestral, demeuré intact.

Alors le maître de la ville s’inquiète. Il a raison de s’inquiéter. Lui, sa race immortelle jusqu’alors, découvre leurs premiers morts, leurs premières victimes. Que l’on brûle comme avant les sorciers sur les bûchers. A chacun, il est envoyé une longue aiguille derrière l’oreille. Leur faiblesse, la marque de leur vieillissement.

Et puis il y a les gens, comme vous et moi. Comme Lénore qui s’avance vers un monde qui lui échappe, un monde qui détient le pouvoir, un monde qui triche avec son apparence, avec « les » apparences.

Lénore est fragile, Lénore détient une arme, Lénore veur savoir. C’est son métier, son métier de flic.

Mais à qui, à quoi se raccrocher ?… Tout est illusion, nous sommes entourés de gens appartenant à une autre race, une race « d’avant », une « race » qui pourrit sur place, lentement. Et qui tente de survivre encore…

Jusqu’à l’apparition des Rapaces, les exterminateurs, ceux qui n’ont pas oublié !

Les RAPACES empruntent au thriller fantastique, mouvance X FILES, et à toute une mythologie ancienne que les auteurs ne veulent pas dévoiler ici.

Les RAPACES sont une variation sur cette mythologie, ce mythe. Sans oublier une dose d’humour (mais oui), la tendresse apportée aux personnages principaux et la réelle poésie qui se dégage d’une ville comme New York recadrée au niveau du fantasmogorique, du baroque.

Les RAPACES jouent avec nos peurs ancestrales.

La nuit tombe, il était une fois…

Deux ombres qui pénètrent dans la ville…


L’Ogre de Sutter Camp

Dans ce troisième tome d’« Undertaker », Jonas Crow n’est plus ce pauvre croque-mort solitaire… même si, lui, aurait bien voulu le rester ! Dorison et Meyer lui ont associé mademoiselle Lin et Rose, la belle Anglaise. De la douceur dans son monde de brutes ? Pas pour très longtemps… Un ancien colonel lui apprend que « l’Ogre de Sutter Camp est vivant » ! Son passé trouble pendant la guerre de Sécession ressurgit, et Jonas engage alors sa « troupe » dans une chasse à l’homme et à ses propres regrets…


L’Indien blanc

Un blanc, enterré dans un cimetière Apache, au coeur des terres interdites d’Arizona ; impossible… Et pourtant ; ce blanc s’appelle Caleb Barclay. Il était le fils de la femme la plus riche de Tucson avant d’être kidnappé par les Indiens. Et Miss Barclay est bien décidée à le récupérer coûte que coûte. Telle est la mission qu’elle a donné à son futur mari, Sid Beauchamp. Lui reste à faire appel au seul homme assez fou pour aller profaner une tombe au coeur du territoire de Salvaje, le plus cruel des guerriers Apaches, un homme prêt à tout risquer pour rendre la dépouille d’un fils à sa mère… Un homme prêt à tout parce qu’il n’a plus rien à perdre… Jonas CROW.


Le roi gorille

Pour la première fois depuis le début de la série, les deux djinns sont réunies dans un même album. Kim Nelson retrouve la perle de la déesse Anaktu et Jade accomplit son destin en s’unissant au roi Gorille, devenant pour toujours la reine de l’Afrique. Ce tome 9 clôt le cycle africain. Voyages, romances mais aussi ethnologie et… magie sont les ingrédients qui composent les aventures avec un grand A de la série. Les dessins d’Ana Mirallès, d’une rare sensualité, sont toujours aussi envoûtants. Cet album exceptionnel sera édité sous 3 couvertures différentes.


La Peau de l’ours – tome 1

Zidrou persiste et « signe » : après le magnifique « Lydie », « La peau de l’ours » nous fait voyager de l’Italie contemporaine aux États-Unis de la fin des années 30.

Amadeo a pour devoir quotidien de lire à un vieil homme son horoscope. Il est loin d’imaginer que cet aveugle, canne à la main, a été montreur d’ours aux États-Unis, puis assistant d’un chef mafieux ! Une histoire d’amour, de vengeance, de lâcheté…

Zidrou et Oriol jouent avec tous les ressorts du romanesque pour nous émerveiller et nous émouvoir.


La Chute

Deux ados, Jon et Jasper, s’échappent souvent du vaisseau le « Vagabond » pour surfer sur les vagues d’Okhéania. Cette fois-ci, ils sont surpris par un tsunami. Jon disparaît sous le tapis de feuilles qui compose la surface de l’océan. « Nul ne revient jamais des profondeurs d’Okhéania », ont toujours prétendu Edern, le grand-père de Jasper, ainsi que tous les habitants du « Vagabond ». Pourtant, Jon et Jasper feront dans les ténèbres de l’océan vert de bien curieuses rencontres.

Un récit palpitant qui nous parle aussi d’amitié, d’amour et… d’écologie.


Blackbird

Sous la plume du dessinateur Milton, Dottie était devenue Poison Ivy, la pin-up de papier qui faisait rêver tous les G.I. du Pacifique. Maintenant, nous sommes à l’aube des sixties, et Dottie s’efforce de se conduire en femme au foyer. Mais le sort s’acharne contre elle : son mari, Gary Powers, qu’elle croyait pilote d’avion météo, s’avère être un agent de la CIA. Et le jour où son U2 est abattu au-dessus de l’URSS, il désobéit aux consignes de suicide et tombe vivant aux mains des communistes.

Epouse d’un « traître », harcelée par ses voisins, Dottie s’enfuit avec Rusty, le fils de Gary. Mais voilà que son passé ressurgit : le milliardaire Howard Hughes, fou amoureux de Poison Ivy, veut porter ses aventures à l’écran. Il fait enlever Dottie et lui propose le rôle, agrémenté d’un cachet royal et d’une villa à Hollywood. En échange de quoi il pense pouvoir faire ce qu’il veut de sa petite personne. Seulement voilà : du président Eisenhower au patron du FBI, tout le monde fait dans son froc quand Howard Hughes lève le petit doigt, sauf Dottie…

Après une première trilogie pleine de glamour, revoilà Dottie plongée dans la guerre froide, dans des aventures inspirées d’une affaire d’espionnage qui défraya la chronique en 1960, avec la participation exceptionnelle de ce personnage fascinant qu’est Howard Hughes. Le tout servi par un dessin solide et un sens très sûr du romanesque, dans le plus pur style des comédies américaines « années 50 » – sans oublier un joli clin d’oeil à Psychose d’Hitchcock.


Le Jour du Tsar

L’une des séries les plus folles de la décennie ! Tout est en démesure : autoroute planétaire, refroidissement de la Terre, sacre d’un jeune tsar russe, résurrection d’une armée de Mongols partis sur les pas de Gennis Khan, multinationale omnipotente qui contrôle le transport terrestre, Coupe du monde de foot, etc. Au milieu de tout cela, Gipsy, un routier (pas toujours) sympa…


Valentine – tome 4

Dans ce tome 4, Valentine achève sa seconde. Notre ado assume enfin ses choix : elle refuse de s’enfermer dans une bande et porte un regard plus aiguisé sur la société : discrimination raciale, place de la femme… Cette nouvelle indépendance l’amène à publier un fanzine avec Yamina tout en encourageant Juliette et Melvin à une compétition de breakdance. Mais avec les garçons, c’est toujours compliqué : Félix ne reste qu’un « bon copain », tandis que Baptiste se lance dans une drague effrénée !