Même un héros du Far West a besoin de vacances. Garder quelques vaches helvétiques semble être l’occasion rêvée pour Lucky Luke. Ces vaches laitières délivrent le précieux lait indispensable à la fabrication des authentiques chocolats suisses. L’Ouest découvre le cacao, et le chocolat doit être bientôt dans toutes les bouches. Mais entre les chasseurs d’autographes, le chef de la tribu des Chicorées et deux cow-boys qui préfèrent se taper dessus à force d’amour impossible, il en viendrait presque à regretter les Dalton…
Le Fil qui chante
Ce personnage immortel parcourt depuis 1947 (44 ans !) l’histoire de l’ouest américain. Il y a rencontré des personnages célèbres (Jesse James, Calamity Jane, Billy the Kid, Sarah Bernhardt…). Lucky Luke est l’homme des missions impossibles, le défenseur des pauvres, des veuves et des orphelins, bref le parfait héros ! Son cheval, Jolly Jumper, est un parfait compagnon de ce « poor lonesome cowboy ». Les frères Dalton se dressent perpétuellement sur le chemin de Lucky Luke ce qui permet à ce dernier de les poursuivre continuellement et de les confier à la justice. Autre personnage traditionnel de la série : Rantanplan, le chien le plus bête du farwest qui a vécut de façon autonome 2 albums.
Lucky Luke est, avec Astérix et Tintin, le plus célèbre personnage de l’histoire de la BD : cette série, accessible à tous, est devenu un mythe grâce à Morris et Goscinny. Ce personnage a fait l’essentiel de sa formidable carrière dans les pages de SPIROU, PILOTE et LE JOURNAL DE LUCKY LUKE. Une exploitation merchandising et audiovisuelle (dont aux États-Unis) a permis d’introduire Lucky Luke auprès d’une très large couche de la population et auprès de plusieurs générations de lecteurs. A noter qu’après la disparition de Goscinny, plusieurs scénaristes ont travaillé sur la série : Vicq, De Groot, Fauche et Léturgie, Lodewijk, Lo Hartog Van Banda et Vidal. L’essentiel des albums se trouvent chez Dupuis et Dargaud., la nouveauté chez Lucky Productions.
Kid Lucky L’Apprenti Cow-boy
Il a une chemise jaune et un foulard rouge, une mèche rebelle et un brin d’herbe à la bouche. Il fait régner l’ordre dans l’école de Nothing Gulch et court plus vite que son ombre pour échapper aux corvées. C’est Kid Lucky, un apprenti cow-boy pas plus haut que trois pommes toujours prêt à découvrir les coutumes de l’Ouest, les rudiments des fiers pionniers et surtout à s’amuser avec ses copains. Voici la naissance d’une légende, celle du plus grand (mais encore petit) cow-boy de l’Ouest !
La Perle noire
Kim Nelson est à la recherche de ses ancêtres, et en particulier de Jade, la femme djinn. Il y a longtemps de cela, Jade avait eu un enfant qui n’est autre que sa mère. Kim est donc une djinn, elle aussi…
De l’Inde à la Turquie, elle a couru le monde à en perdre son âme et subi bien des épreuves. Dans un seul et unique but : retrouver le trésor de Jade. Pour le découvrir, il lui faut mettre la main sur la clé qui en ouvre la porte.
Cette clé est une perle noire, accrochée à l’oreille de la déesse Anaktu. Mais l’idole est maléfique. S’emparer de cette perle expose à une mort violente. Car elle appartient aux mythes qui ont donné naissance à cette terre africaine, et certains se refusent à la voir tomber dans des mains étrangères.
Déterminée, Kim finance une expédition. Elle se lance dans cette quête en compagnie d’un certain Jagger, dont le rôle et la personnalité restent ambigus. Kim est une djinn. Et une djinn n’a peur de rien. Ni du danger, ni même des désillusions…
Entremêlant légendes et surnaturel, Jean Dufaux et Ana Miralles poursuivent leur exploration de l’autre Afrique. Celle qui abolit la frontière séparant le présent du passé, et qui se cache derrière les apparences du quotidien…
Deuxième partie du second cycle prévu en cinq tomes.
Pipiktu
Les tams-tams résonnent. La révolte des tribus est en marche.
Rien ni personne ne pourra l’arrêter.
Bientôt, la terre africaine sera débarrassée de la présence maléfique de l’homme blanc. L’homme noir n’a plus peur de lui…
Les Européens doivent fuir s’ils veulent sauver leur vie. Mais lady Nelson n’a pas renoncé à ses objectifs : retrouver son mari, lord Nelson. Et, surtout, revoir Jade. Son corps et sa sensualité lui manquent terriblement, car « la corne du djinn lui a percé le coeur ».
Mais Jade n’est plus elle-même. Elle est redevenue une djinn. Son coeur ne bat plus, les sentiments humains l’ont abandonnée. Désormais, elle est la déesse Anaktu.
Gorgé d’érotisme et de magie, de sensualité et de fantastique, ce septième tome de Djinn revêt une dimension tragique. Celle-ci s’incarne dans la destinée de lady Nelson et le sort cruel infligé à son mari. Au passage, les auteurs nous révèlent les origines de leur union, à l’époque où la jeune Miranda, future épouse d’Harold Nelson, refusait les conventions et les compromis en rêvant d’une mort romanesque. L’Afrique exaucera son voeu au-delà de ses espérances…
Une rentrée pleine de surprises
L’été touche à sa fin et l’insouciance des vacances en Bretagne semble loin.
Emma retrouve Jake, Misha et Héloïse mais se rend vite compte qu’ils ne seront pas dans la même classe cette année. Qu’à cela ne tienne, cela ne l’empêchera pas de danser avec eux. Alors qu’elle assiste, ravie, à son premier cours de commercial dance, elle découvre qu’une élève de sa classe partage la même passion qu’elle. Cela sera-t-il suffisant pour briser la glace entre les deux filles ?
De son côté, Capucine reste entourée de ses amis. Pour autant, sa rentrée n’est pas plus facile. De retour dans les studios de danse de l’école de l’Opéra de Paris, elle a l’impression de devoir tout reprendre à zéro. Quelque chose cloche. Et sa nouvelle professeure, réputée pour sa sévérité et son exigence, ne lui facilite pas les choses.
Une plongée dans le quotidien de deux soeurs danseuses et adolescentes, chorégraphiée avec brio par Jérôme Hamon et Léna Sayaphoum.
Salvaje
Dans L’Indien blanc, Sid Beauchamp était chargé par Joséphine Barclay de retrouver la dépouille de son fils, Caleb, réduit en esclavage par les Apaches et enterré au coeur des terres interdites d’Arizona.
Pour mener à bien cette mission, il a fait appel à Jonas Crow, son ami de jeunesse devenu croque-mort. Ce qu’il ne lui a pas dit, c’est qu’il a lui-même empoisonné Caleb. Et que celui-ci, marié à une Indienne nommée Salvaje, avait embrassé la cause du peuple Apache sous le nom de guerre d’Indien Blanc.
De retour avec le cadavre de Caleb, Salvaje et Chato, l’enfant né de leur union, Beauchamp savoure son triomphe. Il va enfin pouvoir épouser Joséphine, la femme la plus riche de Tucson.
À condition que Jonas Crow s’en tienne à la version officielle et ne révèle à personne que Sid est responsable de la mort du jeune homme. Mais Salvaje, avec l’aide de Jonas, est bien décidée à venger la mémoire de l’Indien Blanc…
Ce sixième tome de la série, servi par la maestria graphique de Ralph Meyer, associé pour les couleurs au talent de Caroline Delabie, et l’imagination puissante de Xavier Dorison, confirme la place d’Undertaker au sommet du western en bande dessinée.
Au nom du père
Rentrés secrètement à Rome sans la vraie croix de Saint Pierre, preuve essentielle de l’illégitimité de l’élection du cardinal Trebaldi à la papauté, le Scorpion, son ami le hussard et la gitane Méjaï découvrent une ville où, plus que jamais pressé d’effacer toutes traces de son passé, le nouveau pontife fait régner la terreur avec la complicité du Grand Inquisiteur, de la police implacable des moines guerriers et de dénonciateurs espérant sauver leur vie. Partout, des bûchers se dressent sur lesquels périssent les opposants avérés ou présumés.
Un seul dignitaire de l’Église ose résister à la tyrannie de Trebaldi : le cardinal de Curtis. Mais pour combien de temps encore ? L’obsession du Scorpion est toujours de dénoncer l’imposture qui a permis l’accession de Trebaldi au trône pontifical. Selon le cardinal rebelle de Curtis, il trouvera les preuves accusatrices dont il a besoin dans les obscures raisons de la condamnation de sa mère pour sorcellerie. Cette révélation incite plus que jamais le Scorpion à percer le mystère de ses origines. Par qui et pourquoi l’exécution de sa mère a-t-elle été commandée ?
L’exécuteur serait-il son père ? Tandis que le cardinal de Curtis cherche les réponses dans les archives du Vatican, le Scorpion et ses amis s’efforcent de faire parler les rares témoins des événements qui ont mené au procès et à la condamnation de sa mère. L’implication de Trebaldi dans cette sombre affaire se révèle cruellement déterminante…
Premier tome du second cycle.
Moriganes
Pour prouver qu’il est digne de confiance, Seamus doit se soumettre à un rituel et offrir un peu de son sang à Mornoir, une voyante dont le corps décharné gît au fond d’un gouffre dénommé « Trou d’0rgast?. Celle-ci confirme la bravoure du jeune homme et lui prédit un avenir hors du commun. Elle prévient cependant : lorsqu’il aimera, son reflet le trahira et il trahira les siens ! Seamus refuse d’admettre cette prédiction. Sûr de sa droiture et de son courage, il accompagne Sill Valt et les chevaliers sur les terres de Glen Sarrick. Hélas, ils arrivent trop tard : la féroce Morigane est passée par là, laissant derrière elle des cadavres atrocement mutilés. Des paysans prétendent l’avoir vue et la décrivent telle une jeune femme aux cheveux rouges survolant la lande.
Sill Valt recrute alors les villageois les plus valeureux pour l’aider à neutraliser cette créature maléfique.
Dieu n’a pas réponse à tout – tome 2
Dans ce deuxième tome d’une série qui a fait événement l’an dernier, nous retrouvons Dieu, toujours confronté à de multiples problèmes. Cette année il envoie sur terre Agatha Christie qui devra remettre sur la voie un détective privé raté, Cyrano de Bergerac qui devra apprendre à 4 jeunes filles à se surpasser, Michel-Ange qui persuadera un jeune peintre de son potentiel, Hemingway qui donnera une leçon de vie à un jeune homme gris et enfin Ginger et Fred qui ranimeront un amour perdu dans la monotonie.
Une série d’humour qui, comme les meilleurs Goscinny, fait aussi réfléchir et distille un délicieux amour de l’existence.