Bienvenue dans l’univers formidable de la réalité virtuelle ! Vous pensiez tout connaître de la télé-réalité ? Vous n’avez encore rien vu… Imaginez un monde où l’on ne travaille plus. Un avenir où le travail est éxécuté par des robots. Les humains ne peuvent exercer que deux métiers : ils sont soit flics, soit militaires. Bardés de caméras qui enregistrent tous leurs mouvements, ces « militaro-cops » mènent l’enquête sous les yeux des téléspectateurs désoeuvrés. Parmi ces flics de choc, un certain Norman K. Barron.
Toujours à l’affût des « coups » les plus chauds – et donc les plus rentables pour l’audimat. Norman a 40 ans. C’est une vedette du petit écran, le genre belle gueule et beau parleur. Cette fois, il a fort à faire. Des meurtres en série sont commis par une étrange créature qui sème la terreur. Sheeta, son compagnon d’aventures, y laissera sa peau.
Norman va tenter de mener à bien cette enquête en compagnie de Oshii, la jeune fille qui remplace Sheeta. Oshii va constater que la télé-réalité peut n’avoir que de très lointains rapports avec la vraie réalité… Nouvelle série appelée à connaître un audimat… pardon, un succès éditorial mérité, Reality Show puise son inspiration dans notre fascination actuelle pour les images. Mais pas n’importe lesquelles : là, il s’agit des images qui s’étalent à foison sur les écrans de télévision en prétendant traquer la « vraie vie » derrière les apparences.
Fantasme de scénariste ? Pur délire d’auteurs de bd en mal de sensations ? Pas sûr, hélas… Morvan, le scénariste, ne fait qu’extrapoler à partir de cette obsession de « vérité ». Il se projette quelques années en avant – mais peut-être pas si loin de nous. Il imagine un monde toujours plus violent, toujours plus avide de sensations fortes – et pourtant artificielles. Dans cet univers virtuel, tout n’est qu’illusion et faux-semblants. Jusqu’à la vie du héros modèle…
Mais chut ! Pas question d’en dire plus. Le mieux, c’est encore de se laisser emporter par le récit, servi par le trait alerte du dessinateur, Francis Porcel. Un dessin mis en valeur par une mise en page bourrée de dynamisme et de mouvement, où les cases virevoltent au gré des péripéties de l’action (d’accord, on n’est pas à la télé…
Mais dans la bande dessinée aussi, l’efficacité reste de mise !). Porcel, est un jeune virtuose du crayon formé à l’Ecole des Beaux-Arts de Barcelone. Il se réclame d’influences diverses, de Gimenez à… Uderzo. Quant au scénariste, est-il encore besoin de le présenter ? Tranquillement, Jean-David Morvan est en train de creuser son sillon (on allait écrire son sillage…) sur le chemin du succès.
De Troll à Sillage, de Nomad à HK, il confirme d’album en album sa place prépondérante dans le paysage de la bande dessinée. Cette année, il s’apprête à signer comme scénariste quelque quinze (oui, 15 !) nouveaux albums…
À n’en pas douter, Reality Show devrait être l’un des plus remarqués. Et ça, ce n’est pas du virtuel !
Enfin la suite de la série Djinn ! Trois quêtes simultanées mênent Kim, Jade et Charles Augery au coeur de l’Afrique… À la poursuite de la perle noire ! Cette perle qui donne le pouvoir et l’argent. Cette perle qui transforme les individus : Jade, Djinn devenue la déesse Anatku ; lady Nelson, bête sacrificielle ; lord Nelson, Pipitku ; Kim, aventurière dans la jungle africaine… Cette perle donne la fièvre à tous les personnages, une fièvre qui réveille la passion des corps et les pulsions meurtrières… La fièvre de l’Afrique !
Alors que l’ancien consul Bonaparte poursuit son inexorable ascension vers le trône d’empereur, les complots à son encontre se multiplient. Fouché, l’Écureuil et la Torpille veillent au grain, mais il est des affrontements que l’on doit mener seul, à l’instar de celui qui oppose l’Abeille à la Fourmi. Les tentatives d’assassinat de ce dernier ont échoué ; voici venu le temps des pourparlers. Car, après tout, aucun des deux ne connaît l’origine de ces masques qui les lient, comme l’ombre et la lumière.
Les professeurs Joseph Remsky et Claire Neyman travaillent depuis dix ans sur un nouveau prototype d’androïde doté d’intelligence artificielle. Mais les investisseurs de l’AIRI (Artificial Intelligence Research Institute) s’impatientent : IAN, l’androïde le plus perfectionné et le plus controversé – parce que trop humain – doit être testé sur le terrain dans les plus brefs délais.
Justement, une mission se présente, dont est chargée l’unité 21 de la ‘Special Rescue Section’, dirigée par le commandant Saul, un black diplômé de Harvard, réputé pour son efficacité – et par ailleurs de très mauvais poil parce que pas du tout emballé par la présence de Ian.
Il s’agit de sauver l’équipage d’un bathyscaphe qui a été percuté par une baleine au fond d’un cimetière de croiseurs nucléaires, et le commandant Saul sait que ce sauvetage sera particulièrement épineux.
Bien entendu, les gens de l’AIRI ont omis de préciser que Ian, ‘le singe électrique’, est sujet à des crises au cours desquelles il se met à avoir des visions et à tenir des propos incohérents. Ian va-t-il tenir le coup ? Après tout, il n’a que onze ans, malgré son corps d’adulte, et à y mieux regarder, il semble bien sensible, mélancolique et vulnérable, parmi professionnels, (ou « experts » ou autre terme, mais on préfère éviter « têtes de lard » !) vouées aux missions impossibles.
Le beau Jazz Maynard revient dans un diptyque ! Raule et Roger entraînent Jazz et son ami Teo bien loin de l’air vicié d’El Raval. Place à Reykjavík, sa nature préservée et ses Vikings ! Notre gentleman cambrioleur a pour mission de dérober l’Œil doré, un objet sacré iranien. Mais rien n’est jamais simple : une vague de crimes racistes touche la ville au même moment et Jazz retrouve une ancienne connaissance… L’occasion d’en savoir un peu plus sur ses mystérieuses années à New York…
Dans ce neuvième tome de Murena, Jean Dufaux et Philippe Delaby reconstruisent Rome et exposent les racines de la culture judéo-chrétienne. Néron craint de voir le peuple romain, horrifié par le grand incendie de Rome, se retourner contre lui s’il ne trouve pas de coupables à lui donner en pâture. Les chrétiens seraient des boucs émissaires parfaits ! La relation qu’entame Lucius Murena avec la belle Claudia l’empêchera-t-elle de se battre contre cette injustice ?
Matthew Montgomery, haut fonctionnaire de Washington, était un homme pétri de certitudes et respectueux des lois, jusqu’au soir où, en rentrant chez lui, il a trouvé sa femme et sa fille massacrées. Sur la poitrine de sa fille, le meurtrier avait gravé une étoile au couteau. Traumatisé, Montgomery était parti sur la piste du tueur avec, pour seul indice, un nom dans un registre d’hôtel : Jason Cauldray, de Topeka. Il avait traversé les Appalaches et le Middle West sur les traces de Cauldray qui suivait la construction de la voie ferrée vers Santa Fé.
Arrivé à Topeka, il retrouve Cauldray, seigneur et maître des bordels de la compagnie ferroviaire, qui a embrigadé toutes les Indiennes croisées sur son chemin. Etoile du désert était l’une d’elles. Elle est morte. Wakita en est une autre, et elle va aider Montgomery à comprendre pourquoi un jour, l’assassin était parti de ce trou perdu pour aller tuer deux femmes qu’il n’avait jamais vues de sa vie et graver une étoile sur le corps de sa fille.
Balade infernale au coeur de la brutalité, l’Etoile du désert T. 1 a reçu le Betty Boop du meilleur graphisme au festival de Hyères.
Les Enfants de la Résistance ont une nouvelle mission… et ils ont besoin de vous pour la mener à bien ! Aidez un aviateur allié évadé d’un camp de prisonniers à rejoindre l’Angleterre, depuis la réception de son premier message crypté jusqu’à ligoter un soldat allemand pour protéger sa fuite. Ce livre-jeu d’un genre nouveau, et très populaire, mobilise autant les méninges que l’adresse au fil d’une expérience interactive et palpitante conçue avec les auteurs de la série phare.
Depuis le petit atelier au fond du jardin où il bricolait ses premiers moteurs, jusqu’à la création d’un empire si puissant qu’on disait de lui que toute la France s’enrhumait quand son usine toussait, Louis Renault a traversé son époque comme un bolide. Revenir sur la vie de Renault, c’est s’intéresser à la première moitié du XIXe siècle. Cinquante années d’une transformation fulgurante du monde, propulsée par un progrès qui ne veut croire en aucune limite. Mais aussi cinquante années tourmentées de conflits idéologiques majeurs, jalonnées de deux guerres mondiales. Si la première va mener Renault au sommet, la seconde précipitera sa chute. Inventeur, visionnaire, pilote, businessman… On connait sa signature, reste à découvrir l’homme.