Le présent volume réunit les albums Passeport pour le néant, Prisonniers du large, L’envers du décor, Souvenirs d’Elcasino
Après une période de relative régularité, La Patrouille des Castors traverse de nouveau une zone houleuse au milieu des années 1970. La tension monte entre Charlier et MiTacq, lassé des retards incessants de son scénariste, avec lequel il entre par ailleurs en conflit sur la question du partage des droits et de la propriété des planches. Si leur amitié résiste à ces désaccords, Charlier va toutefois se retirer progressivement de l’aventure, laissant MiTacq seul à la barre. Après un album de transition – Passeport pour le néant, publié en 1978 –, dont le scénario, amorcé par Charlier, est finalement mené à bien par MiTacq, celui-ci endosse le rôle de scénariste et de dessinateur des albums suivants. Partisan, depuis longtemps, d’introduire des personnages féminins dans la série, il saisit l’occasion que lui donne sa nouvelle casquette pour mettre ce projet à exécution – des demoiselles guides apparaissent dans « Prisonniers du large ». Il imagine aussi un nouveau protagoniste tout en rondeurs, le sympathique Prosper Lebedon, alias Tapir, qui fait son entrée dans l’univers des Castors à l’occasion de l’histoire courte Vacances goutte à goutte. Outre ce récit et « Passeport pour le néant », le présent volume réunit Prisonniers du large, « L’envers du décor », « Souvenirs d’Elcasino », publiés entre 1978 et 1983 dans Le journal de Spirou.
Faut pas croire, la vie de saint Pierre n’est pas si facile. Accueillir les défunts méritants au Paradis n’est que la partie émergée de l’iceberg ! Car notre ami doit aussi refouler et diriger (poliment mais fermement) les morts qui le méritent vers l’Enfer, rebooster Jésus-Christ (le fils du Patron…) et le détourner de ses jeux vidéo qui l’éloignent de sa mission, et puis aussi, en fin de journée, éviter de se prendre une raclée au billard contre Satan. La vie du gardien des clés du Paradis est donc un véritable enfer !
Suite à la véritable guerre de territoire à laquelle se sont livrés les deux clans rivaux, les enfants se sont enfoncés dans la zone rouge qui, elle-même, s’enfonce dans le sol. Trop tard pour faire demi-tour. Seule solution : trouver des parapentes dans un magasin de sports abandonné et sauter d’un immeuble assez haut pour s’envoler vers le sommet de la falaise. Ensuite, jeter des échelles de corde à ceux restés en bas. C’est en tout cas dans ce défi complètement fou que Dodji et Saul, les deux chefs de clan et ennemis intimes, vont se lancer.
Mais le temps presse car les phénomènes inquiétants se multiplient auprès des autres enfants réfugiés au musée : enfant-mystère qu’on ne peut voir que dans les miroirs, enfants du clan précédemment enlevés qui reviennent, hébétés et le regard vide, vers leurs amis, brume au ras du sol qui cache des créatures rampantes et terrifiantes. Les cinq enfants n’en ont pas encore fini avec la sinistre zone rouge…
Ce sixième volume de l’Intégrale réunit : « Alerte en Malaisie », « Le Tigre de Malaisie », « S.O.S. Soucoupes volantes » et « Un prototype disparu ».
Publiées entre 1956 et 1958, les aventures réunies dans le présent volume appartiennent à la grande époque de Buck Danny, l’as des pilotes, héros favori de jeunes lecteurs avides de lire ses prouesses.
Berlin, 1938. Des ingénieurs allemands présentent à Hitler Enigma, une machine à crypter des messages au code inviolable. Ni plus ni moins qu’une invention qui devrait permettre aux nazis de gagner la guerre…
Juin 1940. L’Allemagne a attaqué la France et la Belgique, qui ont capitulé. Au château de Champignac, le comte, un jeune scientifique spécialiste des champignons, reçoit une étrange missive cryptée. Un défi excitant pour Pacôme (Hégésippe Adélard Ladislas), qui ne tarde pas à en découvrir la clé. Surprise : le message vient de son vieil ami Black qui lui demande de le rejoindre à Londres pour une mission de la plus haute importance. Alors que le château est réquisitionné par l’armée allemande, Champignac arrive à fuir et à traverser la Manche.
À Londres, un nouveau message l’envoie dans le petit village de Bletchley où, aidé du professeur Black, d’Alan Turing et de Miss Mac Kenzie, il va s’attaquer au décryptage de la machine Enigma. Une aventure passionnante qui mettra ses facultés intellectuelles à rude épreuve mais qui lui permettra également de croiser Churchill, de découvrir l’amour (non, pas avec Churchill) et de changer le cours de la guerre.
À peine Dodji, Leïla, Yvan, Camille et Terry ont-ils réussi à quitter la Zone Rouge qu’ils sont faits prisonniers par d’étranges soldats marqués d’un grand 6 dans le cou. Emmenés à Néosalem, une ville ancienne qui possède de magnifiques arènes romaines, les cinq héros vont devoir gagner le droit d’entrer dans une des « sept familles du Bien ». Pour ce faire, ils vont devoir réussir des épreuves apparemment classiques mais en fait particulièrement tordues. Sans compter que les dirigeants de la ville les soupçonnent de compter parmi eux le futur chef des forces du Mal…
Quand il n’est pas au bureau où il brille par son art de la gaffe, de la sieste et de l’invention improbable, Gaston multiplie infractions au code de la route, expérimentations délirantes et bizarreries en tous genres sous l’oeil réprobateur du brigadier Longtarin corseté dans ses principes et son amour de l’ordre. Le meilleur des gags, des gaffes et des démêlés de Gaston, doux anarchiste qui s’ignore, avec l’autorité et la maréchaussée.
C’est le printemps ! L’année se termine pour Aubépine. La paix semble revenue dans la vallée de la montagne enchantée. Avec ses compagnons, elle célèbre le sacre du printemps. Mais sa mère, la dernière au courant des aventures de sa fille, fait un faux pas et détruit la Couronne des cimes. Le Génie Saligaud ressurgit de la montagne décapitée comme un oeuf à la coque. Plus puissant que jamais, avec sa soif de chaos universel, il menace de tout détruire. Pour reforger la couronne et sauver le monde, Aubépine devra traverser le labyrinthe des Chimères dans une autre dimension, assistée cette fois par Aestas, une démone dont elle se méfie.
Avec les planches hebdomadaires de César, Tillieux se frotte au family strip avec maestria en manipulant le quotidien de son double imaginaire. Ernestine, l’agent Petitcarné et Eglantine chahutent l’univers policé de César avec une telle jubilation qu’on les croirait dédiés à cette unique tâche… Bienvenue à l’école du gag !
Familier du Journal de Spirou et surtout du Moustique à partir de 1960, César a tout de l’anti-héros, comparé à son « frère » Gil Jourdan : dessinateur de son état, il accumule les catastrophes domestiques sous l’oeil moqueur de son entourage…
Une série 100% gags, signée du grand Tillieux, à (re)découvrir dans son intégralité.