Le Jugement

Engagé dans de périlleuses aventures en Amérique Centrale, obsédé par la quête de son passé, XIII semble s’être accommodé de l’impunité de Wally Sheridan, le président assassin. Pas le général Ben Carrington. Il veut la vérité, il veut la justice… pour Kim, sa fille sacrifiée. Inexorablement, un cycle lancé par « Le Jour du Soleil noir » se termine. Le N°1 du complot a été identifié et puni. XIII sait qu’il est Jason Mac Lane, il a retrouvé son père biologique et sa chaotique biographie se complète lentement. Il reste des points obscurs, notamment sur les raisons de son engagement aux côtés de Cuba, mais il pourrait trouver la paix, s’il n’avait le goût de se fourrer dans des ennuis toujours renouvelés. C’est qu’au fond, sa quête d’identité s’est muée, pour lui aussi, en recherche de la vérité et de la justice. La victime sans mémoire est devenue un héros sans attache. Profitant de la passation de pouvoirs avec Wittaker, le nouveau chef de l’État-Major interarmes, Benjamin Carrington a enlevé le Président des États-Unis et, avec lui, la mallette noire commandant la frappe nucléaire. Il ne veut parler qu’à Jones et Mac Lane et leur donne rendez-vous « Là où va l’Indien ». Dans ce chalet connu de XIII, ils retrouvent Amos qui leur révèle les motifs de Carrington. Il veut au cours d’un procès télévisé confondre le président Wally Sheridan, prouver qu’il est un traître et un assassin. Mais il faut d’abord s’emparer aux Bahamas du principal témoin à charge, la Mangouste, et le ramener dans la base atomique où s’est planqué Ben. Tout se passe comme prévu, mais Giordino, directeur de la NSA, glisse un revolver piégé à La Mangouste. Le procès commence avec, pour terrible pièce à conviction, le corps à peine vivant de Kim Rowland, fille unique de Carrington. La Mangouste se libère mais est abattu par le Président qui s’enfuit. De son dernier souffle, devant une audience record, la Mangouste confirme les accusations de Carrington et indique où des preuves sont dissimulées. Croyant le faire taire, Giordino commande le dispositif d’explosion du revolver et tue en fait Wally Sheridan ! C’est fini. Ben débranche les appareils qui maintiennent Kim en vie et disparaît avec Jones et Amos. Seul XIII reste en arrière. Il a un compte à régler avec Giordino, ce fils de mafieux qui est aussi son oncle et le meurtrier de sa mère ! Mais, malgré les promesses du vice-président désormais appelé à la charge suprême, Giordino fait arrêter Jason sous prétexte qu’il est aussi Kelly Brian, terroriste de l’IRA.


Spads

Après avoir assassiné le président, Rowland a été abattu par ses complices. Pour déstabiliser les comploteurs, le général Carrington a enrôlé un certain Jason Fly et l’a transformé en Rowland. Démasqué et blessé par la Mangouste, Fly devient amnésique. Carrington envoie XIII se faire oublier dans les commandos d’élite… Un solide gaillard aux allures de baroudeur se retrouve sans nom, sans passé, sans souvenir, dans un lieu inconnu. Son seul début d’indice pour découvrir son identité est un chiffre, XIII, qu’il porte en tatouage. Sa position est d’autant plus inconfortable qu’une bande de tueurs est à ses trousses. De plus, il découvre que de hautes personnalités civiles et militaires s’intéressent à lui. Ce récit d’espionnage a pour cadre un pays moderne non précisé, mais qui ressemble fort aux États-Unis. La longue traque se poursuit d’un album à l’autre et Jean Van Hamme distille peu à peu les informations sur le passé du héros, qui semble lié à l’histoire récente de son pays. Le trait réaliste et précis de William Vance apporte une crédibilité totale et campe un héros sympathique, attachant et énigmatique à la fois. XIII, la BD culte !


La Conjuration d’Opale – Intégrale complète

XVIIe siècle. Walaya, fille d’une princesse africaine déchue, Erik, géant suédois, et Joachim, médecin de Richelieu et magicien à ses heures : ces trois personnages n’avaient rien pour se rencontrer et pourtant… Le grand Nostradamus avait réuni leurs pères par un serment : en échange de ses soins, chacun d’entre eux a reçu une opale et fait la promesse que sa descendance devrait protéger son secret. Poursuivis par une loge mystérieuse et extrêmement dangereuse, nos trois conjurés devront retrouver les ordonnances de Nostradamus et en découvrir le sens caché pour mieux le défendre. Cette intégrale rassemble les 4 tomes de la série.


La Mangouste

Parallèlement à la quête d’identité de Jason Fly, Jean Van Hamme a crée une galerie de personnages tous plus captivants, plus attachants, plus intrigants les uns que les autres. La collection XIII Mystery permettra d’explorer leur passé, leurs secrets et de dénouer leurs intrigues. Xavier Dorison a, le premier, relevé le défi. Son scénario est d’une efficacité redoutable, tant en ce qui concerne le lien avec la série « traditionnelle » que pour suivre la naissance d’un tueur. Servi par le dessin admirable de Ralph Meyer, cet album ravira les fans de XIII et donnera envie aux autres de se lancer dans cette saga culte.


Le Masque de la vérité

Le poison du Scorpion commencerait-il à faire effet ? Depuis qu’il a dérobé la solde promise aux moines guerriers de Trebaldi, ce dernier est de plus en plus isolé. Paradoxalement, il n’a peut-être jamais été aussi proche de son véritable but : devenir le maître absolu de sa propre famille. Car l’archéologue et le cardinal sont les deux faces d’une même médaille : tous deux cherchent à cautériser les plaies d’un passé douloureux, rempli d’énigmes et d’intrigues. Un passé dont le « diable » tire les ficelles, pour mieux ramener son fils au bercail !


Le Secret du Pape

Les poisons de Méjaï la gitane ne sont pas venus à bout du Scorpion. Après des rêves effroyables qui lui font revivre le supplice de sa mère morte sur le bûcher pour avoir osé aimer un homme d’Église, le revoici debout, droit dans ses hautes bottes. Prêt à demander des comptes. À qui ? Au Cardinal Trebaldi bien sûr. C’est lui qui a conduit la main de la gitane. C’est lui qui, entouré de ses moines guerriers, s’apprête à faire assassiner le bon Pape et à s’assoir à sa place sur le trône de Pierre. Car le Saint Père fait frémir beaucoup de monde. Les dignitaires de l’Église d’abord, pour qui les hommes n’obéissent vraiment que la foi au coeur et la peur au ventre. Les neuf familles ensuite. Ces neuf familles qui, depuis le martyr des premiers chrétiens, s’abritent derrière la croix pour diriger le monde. L’une d’elles se nomme Trebaldi. Pour tous ceux-là, un Saint Père rêvant, comme le peuple, de liberté et d’insolence ne peut représenter que le mal absolu ! Le Scorpion réussira-t-il à déjouer le complot qui menace à la fois sa vie et celle du maître du Vatican ? Connaîtra-t-il enfin le secret qui se cache derrière sa naissance ? Quel camp choisira finalement Méjaï, la belle gitane ? Pour répondre à ces questions, Marini nous entraîne dans un fabuleux univers graphique fait de grâces aériennes, d’envolées superbes, de décors somptueux semblant sortir tout droit de tableaux anciens. Avec le Scorpion, tremblez sur la place des supplices où les flammes dévorent Madgdalena Catalan, sa mère. Admirez le cortège papal roulant dans les rues paillées d’or de Rome. Découvrez les ruines colossales qui tremblent dans la lumière des bougies au fin fond des catacombes vaticanes. Courbez l’échine en galopant de jour comme de nuit au coeur de la campagne romaine avec les rouges moines guerriers à vos trousses. Ripaillez dans les cours des tavernes à la seule lumière des fanaux accrochés aux branches d’un arbre centenaire. Vivez haut et fort. Comme le Scorpion.


La Croix de Pierre

Depuis trois jours et trois nuits, Rome pleure son pape. Un prêtre défroqué a poignardé cet homme bon lors d’une des sorties qu’il effectuait incognito pour se mêler au petit peuple qu’il aimait tant. L’homme a été réglé d’avance. Son prix : le corps de quelques catins. Trois jours, trois nuits pendant lesquelles le Cardinal Trebaldi tisse la toile qui doit lui permettre de s’asseoir sur le trône de Pierre. Deux de ses pairs qui le contestent sont assassinés. Dont un par le cardinal lui-même. Les Neuf Familles qui, dans l’ombre, dirigent le monde depuis des siècles, se rallient à lui. Car, Trebaldi au Vatican, c’est l’assurance que les idées folles de liberté et d’égalité qui commencent timidement à gangrener les sociétés du XVIIe siècle, seront impitoyablement extirpées de l’esprit et du coeur des hommes. Trebaldi agenouillé devant un crucifix, s’en amuse : « N’est-il pas ironique, Ô Dieu, qu’un homme qui ne croit pas en toi soit appelé pour remettre de l’ordre parmi tes fidèles ? » Quant aux terribles moines soldats, ils traquent dans la ville le seul homme qui puisse encore empêcher le règne de leur maître. Un homme qui porte un scorpion tatoué sur l’épaule droite. Le Scorpion est le fils d’une femme dont le crime fut d’aimer un homme de Dieu. Trebaldi la fit brûler vive comme sorcière. Le Scorpion vient tout juste de découvrir qui était son père : le pape assassiné. Aussi, lorsque, à l’issue du deuil, la foule se masse place Saint-Pierre pour écouter pérorer Trebaldi, un homme se dresse sur les toits. À sa main une arbalète, une poche de sang accrochée au carreau. De sa bouche, le peuple entend la vérité sur la mort de son souverain pontife bien-aimé. Les moines soldats s’élancent. Mais on n’arrête pas le Scorpion si facilement… Formidable roman de cape et d’épée mâtiné de fantastique, Le Scorpion allie une élégance du dessin fabuleuse à un sens du mouvement rare. Marini, également coloriste de la série, transforme certaines cases en véritables tableaux d’époque.


La Walkyrie

Siegfried, l’enfant loup, et Mime, le Nibelung, quittent le territoire de l’enfance pour s’aventurer dans un monde inconnu, depuis les ténèbres de la Forêt Interdite jusqu’aux vertigineux Pics des Géants, et au-delà vers le territoire du dragon. Quand la quête initiatique, l’histoire d’amour déchirante, l’aventure merveilleuse et la pure comédie se mêlent, le récit épique prend toute sa dimension. Tandis que les dieux se déchirent, le sort de l’Univers se joue dans le coeur de la Walkyrie.


Pendant ce temps à Fécamp…

Le 17 mars 2020, Catel, Blutch et Vivès, alors en villégiature dans la ville normande de Fécamp, décident d’y vivre le confinement avec leurs familles. Privés de la liberté fondamentale de se déplacer, c’est par l’imaginaire, la chronique et l’expérimentation graphique que la dessinatrice et les deux dessinateurs parviennent à s’évader quotidiennement grâce aux dessins libres qu’ils s’échangent. Ce recueil propose les meilleurs d’entre eux.


La Minute belge tome 2

Cette deuxième tournée poursuit l’exploration lexicale du pays des moules-frites et de la bière en détaillant en gags savoureux les meilleures expressions belges qui amusent souvent les Français, tout en les laissant perplexes.

Avec beaucoup d’humour et de pédagogie, à la manière d’un dictionnaire, chaque mot est expliqué et décortiqué, dans son étymologie et ses emplois, et témoigne de la richesse d’un parler vivant et populaire.